Le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, il y a peu, sa candidature aux municipales de 2020 à Lyon, ville dont il a déjà été maire de 2001 à 2017.
La campagne obligera l'ancien socialiste, soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, à quitter ses fonctions place Beauvau après les européennes de mai 2019. Si d'ici là on ne lui a pas diagnostiqué de maladie grave, il sera candidat aux éléctions municipales de Lyon en 2020 et briguera simultanément la tête de la Métropole de Lyon, tout en menant sa campagne en accord avec le Président Macron.
Gérard Collomb, âgé de 71 ans, estime qu'il apporte une plus-value forte à Lyon. Député de 1981 à 1988 puis sénateur de 1999 à 2017, le successeur de Raymond Barre à la mairie de Lyon s'est bâti un fief dans la troisième ville de France, à laquelle il n'a jamais renoncé malgré sa nomination dans le gouvernement d'Emmanuel Macron et Edouard Philippe l'an dernier.
Il y revient presque chaque fin de semaine et reçoit régulièrement, à Beauvau, élus et personnalités lyonnaises, autant d'attentions qui ont alimenté ces derniers mois les spéculations sur un éventuel retour. En 2017, il a laissé l'Hôtel de ville de Lyon à un fidèle, Georges Képénékian, âgé de 69 ans.
Le gouvernement pourrait perdre, par ailleurs, plusieurs autres ministres avant les prochaines éléctions municipales tant l'échéance aiguise les ambitions au sein de La République En Marche.
En effet, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, fera savoir "au printemps" 2019 s'il postule à la mairie de Paris, qui intéresse également le secrétaire d'Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, qui pense pouvoir être un bon candidat.
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