L'autoroute A45 ne verra pas le jour. La ministre des Transports Élisabeth Borne a confirmé il y a peu l'abandon du projet d'autoroute entre Lyon et Saint-Étienne. La ministre des Transports souhaite en effet privilégier "des solutions alternatives routières et ferroviaires" au projet d'autoroute.
Ce projet dont le financement était bouclé de longue date et qui n'attendait plus qu'une signature du gouvernement, visait à améliorer le trafic routier très dense entre les deux métropoles de Rhône-Alpes. Il n'avait toutefois pas été retenu dans le rapport Duron sur les infrastructures du pays au printemps 2018.
Mais d'après Élisabeth Borne, si ce projet était simple et consensuel, l'autoroute A45 serait réalisée depuis longtemps. On ne peut pas ignorer le prélèvement de terres agricoles, l'impact environnemental, l'absence du grand contournement de Lyon sur lequel l'A45 doit déboucher.
Le Conseil d'orientation des infrastructures, qui est une instance indépendante et transpartisane, a recommandé de travailler plutôt sur des solutions alternatives routières et ferroviaires à l'A45. C'est aussi la position du gouvernement qui a été confirmée par la ministre.
Élisabeth Borne a aussi assuré que l'État tiendrait son engagement des 400 millions d'euros, initialement prévus pour le projet d'A45, pour améliorer la relation entre Saint-Étienne et Lyon, que ce soit par la route ou par le rail.
La ministre évoque ainsi la piste d'un élargissement à 2x3 ou 2x4 voies ou d'un nouveau pont de franchissement sur le Rhône pour le noeud routier de Givors-Ternay, au sud de Lyon.
Elle fixe également l'objectif de doubler le nombre actuel des 20 000 voyageurs quotidiens par train par des travaux qui renforcent les infrastructures et des investissements dans du matériel roulant aux capacités d'accueil supérieures.
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